La bonne nouvelle, c’est que nous avons pu aller voir nos abeilles dans la forêt malgré le confinement Corona19. Tous les apiculteurs (professionnels et amateurs) ont eu une dérogation pour s’occuper de leurs abeilles.
Cette année, nous avons tenté d’empêcher l’essaimage de nos chères dames pour pouvoir finalement récolté du miel. Au début du printemps, nous avons donné beaucoup d’espace à notre colonie d’abeilles la plus forte : nous avons rajouté une hausse vide sous la ruche et une hausse avec des cadres sur la ruche.
De plus, nous avons créé – pour la première fois – 2 essaims artificiels à partir des abeilles de la ruche kényane (source Wikipedia). Nous voulons augmenter notre cheptel et avec lui la chance d’une récolte de miel. Si une ou deux colonies d’abeilles vont essaimer, nous aurions encore deux colonies productives.
[Photos ci-dessous : ruche losange rouge : la colonie la plus forte a reçu deux hausses au début du mois d’avril / ruche cercle jaune: nous y avons installé notre premier essaim artificiel]
Grâce à ces mesures, nous étions pratiquement sûrs que les abeilles n’essaimeront pas. C’était une erreur ! Le 4 mai, nous avons eu le premier essaim accroché dans notre l’arbre à essaim*, dont nous ne savons toujours pas de quelle colonie il a essaimé.
Le jour où nous avons capturé l’essaim, les deux colonies d’origine (ruche kényane et ruche Dadant) étaient bien peuplé. Nous n’avons pas pu trouver d’où provenait l’essaim.
Malheureusement, le weekend suivant, nous avons constaté qu’il n’y avait presque plus d’abeilles dans la ruche kényane. Un contrôle a révélé qu’il y avait beaucoup de cellules royales. Nous ne pouvons qu’imaginer que plusieurs reines sont nées et qu’à chaque nouvelle naissance de reine, une partie de la colonie a essaimé. C’est dommage. Nous avons pensé qu’avec la quantité de cadres et d’abeilles retirés de cette forte colonie, ils n’ont aucune raison d’essaimer. Nous avons pris un total de 6 cadres de cette colonie pour créer nos deux nouvelles colonies.
Nous espérons que les abeilles restantes dans la ruche kényane se remettront de l’exode.
Nos essaims artificiels
Comment nous les avons créés : Nous avons pris des cadres à couvain et à miel avec des abeilles de la forte colonie et les avons mis dans une nouvelle ruche. Nous avons ajouté trois nouveaux cadres sur lesquels les abeilles peuvent s’appuyer.
Les abeilles découvrons qu’il n’y a plus de reine et en créeront une nouvelle. Au cas où nous aurions pris la reine de la colonie d’origine par accident, les abeilles de la colonie d’origine créeront à leur tour une nouvelle reine.
Début mai, nous n’avons pas encore vu de nouveau couvain dans les deux essaims créées. Samedi dernier, il y avait du couvain frais dans les deux ruche 🙂 Cela signifie que les deux essaims ont créé une reine et que celles-ci ont également été fécondées par les faux-bourdons.
Nous avons acheté un nouveau corps de ruche la semaine dernière, afin de donner suffisamment d’espace au deuxième essaim créé qui n’est que dans une ruchette.
[ Photos ci-dessous : C’est notre première essaim, que nous avons créée au début du mois d’avril. Le week-end dernier, nous avons enfin pu voir du couvain frais].
[ Photos ci-dessous : C’est notre deuxième essaim créée mi-avril. Il a également du couvain.]
Cela nous fait un total de 5 colonies d’abeilles dans différentes ruches:
- 2 essaims artificiels
- 1 essaim capturé dans la nouvelle ruche kényane
- 1 colonie dans la ruche Dadant, dont nous espérons toujours récolter un peu de miel
- 1 colonie dans notre première ruche kényane
Les abeilles de l’essaim capturé construisent bien (en haut à gauche)
*) L’Arbre à essaim
Ce pin est proche du rucher. Sur cette arbre nous avons déjà eu 4 essaims. Nous les avons capturés, si nous étions sur place à ce moment-là.
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